Le dépistage du cancer du sein |
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Le cancer du sein est
le cancer féminin le plus fréquent. Il
représente 32 % des nouveaux cas de cancer. Il est
responsable de 19 % des décès féminins par cancer, et
40 % de décès prématurés avant 65 ans. Ce
cancer est rare avant 30 ans. Il est extrêmement fréquent
entre 60 et 64 ans, et reste fréquent jusqu'à 74 ans. Dans
le Lot, entre 30 et 35 femmes décèdent chaque année
des suites d'un cancer du sein. Environ une centaine de
femmes ont chaque année un diagnostic de cancer du sein. Depuis
le 1er février 2000, un programme national de lutte
contre le cancer a été mis en place, prévoyant la généralisation
progressive du dépistage du cancer du sein pour les
femmes de 50 à 74 ans. Le
Lot sera concerné en 2003 : chaque femme de 50 à 74 ans
recevra tous les 2 ans une invitation à faire une
mammographie chez un radiologue public ou privé. L'objectif
est d'augmenter de 20 % le pourcentage de cancers dépistés
sur la base d'une participation de 60 % des femmes
concernées. Une
étude des facteurs sociaux impliqués dans la non-participation
des femmes au dépistage organisé, réalisée par
l'ANAES-le ministère de la santé (DGS)-la ligue
nationale contre le cancer, a défini 2 profils de femmes
à mobiliser plus particulièrement: Ø
la femme « vulnérable » : plus de 65 ans et en
situation de vulnérabilité (sociale, économique,
identitaire,...), vivant en milieu rural. Elle a une
vision plutôt fataliste de la maladie. Elle n'a jamais
été dépistée ou l'a été depuis plus de 4 ans. Elle
n'a pas de gynécologue. Le rôle du médecin généraliste
qu'elle voit régulièrement est donc essentiel. Ø
La femme « maîtresse de son destin » : moins de 60 ans
et habitant le milieu urbain. Elle a intégré les
routines préventives de type médical dans sa vie
quotidienne : palpation des seins, vaccins à jour, soins
dentaires, suivi gynécologique par un spécialiste. Mais
elle a peur du cancer et des maladies en général, ainsi
que des souffrances qui l'accompagne. Elle connaît les
enjeux du dépistage, mais pense que les campagnes sont
une bonne chose pour les femmes de condition sociale inférieure
à la sienne. Outre
les femmes, il convient également de mobiliser et
d'associer les médecins généralistes à la campagne.
Ce sera l'une des missions du futur médecin
coordonnateur du programme qui sera recruté par
l'association de gestion. |